Bien rangés sur les départs… @Alexis Courcoux/Ocean Fifty Series

Faut-il encore parler de “temps de demoiselle” pour caractériser le petit temps ? Christine Courtois, Vice Présidente de la FFVoile, en charge de la mixité, ne le pense pas et elle l’a dit à raison lors d’une conférence sur la place des femmes dans la course au large, hier à Concarneau. Bref, aujourd’hui c’était petit temps. Qu’elles soient demoiselles ou qu’ils soient damoiseaux, le casse-tête fut le même pour toutes et tous.

Après une première journée intense physiquement – 5 manches courues hier – changement de rythme sur l’Act 2 des Ocean Fifty Series. Entre Concarneau et l’archipel des Glénans, le plafond est resté bas et le vent paresseux. A peine 6 à 7 noeuds en fin de journée, et de quoi s’arracher les cheveux sur 3 parcours construits, dont un 2ème que le comité de course a dû finalement réduire.

La flotte a reçu la visite d’Isabelle, le joli catamaran à voile, à passagers, armé par Sailcoop qui a embarqué 65 curieux sur la zone de course, à la rencontre des équipages.

Sébastien Rogues (Inter Invest) et Erwan Le Roux (Koesio) se maintiennent en tête du classement général provisoire même si la victoire leur a échappé aujourd’hui sur les trois manches courues. Erwan Le Draoulec (Lazare) en profite pour consolider sa place sur le podium, en remportant 2 manches. Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton) remporte une manche et reste donc prétendant au podium. Il reste deux journées de parcours côtiers pour conclure.

Tom Laperche : “On est super contents, on a gagné la journée, aux points en remportant deux manches. Les conditions n’étaient pas évidentes, plus instables qu’hier, il y avait pas mal de tactique et il y avait rapidement de gros écarts. Dans le vent très faible, la perte à la maoeuvre est importante alors on essaie de ne pas trop manoeuvrer. Pour gagner dans ce type de temps, il faut prendre un bon départ, choisir la bonne bouée au vent, être dans la finesse parce qu’il faut lancer le bateau, bien régler les voiles – ça se joue au centimètre – bien barrer”.