ACT 5, « Journée de dingue ! » Realites domine avec la méthode OrelSan…
ACT 5, « Journée de dingue ! » Realites domine avec la méthode OrelSan…
Retour au port après trois manches courues lors de cette première journée de l’Act 5 à Sainte-Maxime. « Rincés », « cramés », les équipiers versent dans le superlatif pour décrire une journée digne d’une grande finale. Ils étaient venus goûter à l’été indien dans le Golfe de Saint-Tropez, ils ont été cueillis par un vent de 20 à 25 nœuds, parfois davantage sous les grains, et sur des vagues très courtes mais de plus de 2 mètres de hauteur. Welcome in Méditerranée !
« On a vécu une journée de dingue. Si j’avais eu un pacemaker, il aurait explosé ! Les passages de bouées au vent avec tous les bateaux qui arrivent en même temps à 25 nds, c’était chaud ! » lâche Laurent Bourguès (Mon Bonnet Rose), en écho aux propos de Baptiste Hulin (Viabilis Océans) à son arrivée au ponton : « Hyper intense ! Je n’avais jamais fait de régates inshore avec 25 nœuds de vent. Il y a eu 2 ou 3 situations de contact dont on ne savait pas trop par où s’échapper… Mais c’était vraiment excellent ! On est cuits ! »
Des tracés très courts, des vitesses de 15/18 nœuds au près et parfois proches de 30 nds au portant, 9 bateaux qui visent le même objectif. Il fallait rester concentrés, ne pas trop céder au plaisir immédiat. « Le plaisir, on l’a quand on rentre et qu’on voit que les neuf bateaux sont au ponton, en bon état », souffle Baptiste. « Ou quand on passe la ligne d’arrivée et qu’on a fait une belle manche », renchérit Aymeric Chappellier (Realites).
Simple. Basique.
Il a le sourire jusqu’aux oreilles ; Realites s’offre 2 victoires de manches sur trois. Il livre ici, en exclusivité, la méthode employée à bord aujourd’hui. « On a appliqué le principe Orelsan. Simple. Basique. Minimiser les manœuvres, essayer de rester dans le cadre et prendre des bons départs. Chacun était à son poste, il y avait une bonne synergie et de la communication. Deux ou trois fois, les coques des autres ne passent pas très loin, ou c’est la côte qui nous oblige à virer. Il faut être sur la carto, anticiper les contacts et bien préparer les manœuvres. On n’a même pas eu le temps de regarder les compteurs… »
Demain, ils enchainent de nouvelles manches, visibles depuis la digue du port où plusieurs centaines de Maximois avaient bravé le vent pour assister au spectacle grandiose. Ce soir, les équipages ont prévu de débriefer, à l’image d’Elodie-Jane Mettraux (Upwind by MerConcept): « On a navigué de mieux en mieux mais c’est la première fois que l’on rencontre autant de vent et de la bonne vague en inshore. On a encore des manœuvres à travailler, notamment les virements, pour réussir à faire aussi vite que les autres. Ça fait partie du processus en année 1 du projet. Il faut faire les choses tranquillement, ne pas se mettre dans le rouge ».
Classement général provisoire de l’Act 5 après 3 courses : Classement Act 5